Kuks (Braun's Betlém)

Bethléem de Matyáš Bernard Braun (Nouvelle Forêt, Kuks) - Le Christ s'entretenant avec une Samaritaine près du puits de Jacob. Josef Wagner et son fils Jakub examinant l'état de la sculpture du Christ. Photo L. Mossot, 1999.

 

Bethléem de Matyáš Bernard Braun (Nouvelle Forêt, Kuks) - Le Christ s'entretenant avec une Samaritaine près du puits de Jacob.  Josef Wagner examinant l'état de la sculpture du Christ. Photo L. Mossot, 1999. 

   

Bethléem de Matyáš Bernard Braun (Nouvelle Forêt, Kuks) - La naissance du Christ

 

Bethléem de Matyáš Bernard Braun (Nouvelle Forêt, Kuks) - L'ermite Onufrius en appui sur un crâne. Photo L. Mossot, 1999.

 

Bethléem de Matyáš Bernard Braun (Nouvelle Forêt, Kuks) - L'ermite Onufrius en appui sur un crâne. Photo L. Mossot, 1999.

 

Bethléem de Matyáš Bernard Braun (Nouvelle Forêt, Kuks) - Josef Wagner prêt à nourrir l'ermite Onufrius. Photo L. Mossot, 1999.

 

Bethléem de Matyáš Bernard Braun (Nouvelle Forêt, Kuks) - Marie-Madeleine endormie près d’un crâne.

 

Bethléem de Matyáš Bernard Braun (Nouvelle Forêt, Kuks) - L’ermite Juan Garinus.

 

Bethléem de Matyáš Bernard Braun (Nouvelle Forêt, Kuks) - L’ermite Juan Garinus (détail)
 

 - Statue de l’ermite saint Antoine - Collection du musée de la ville de Jaroměř. Photo Ladislav Horáček.

Cette sculpture en bois connut un destin particulier. Elle était installée à Nový Les, près d’un ermitage du même nom. Le crâne que saint Antoine tient posé sur ses genoux faisait office de boîte aux lettres. L’orbite gauche discrètement tendu servait d’orifice, par lequel les promeneurs pouvaient glisser les plus méchants pamphlets anti-jésuites. Le soir, un comte janséniste, dont les Soldats du Christ du domaine de n’étaient pas les voisins les plus commodes, pouvait en faire... le compte car, à l’arrière de la sculpture, deux petites portes pivotantes permettaient de collecter les réjouissants factums.

“En 1729, cette sculpture de saint Antoine a été transférée à la mairie de Jaroměř. Puis, dans la seconde moitié du XIXe, elle fut installée dans une petite grotte aménagée dans le mur du cimetière de la ville. On la prenait pour une statue de saint Ivan. Dans les années 1950, elle a été rapatriée au Musée de Jaroměř.”

Cf. Jiří Kaše, Petr Kolík, Braunův Betlém, Paseka, Praha, 1999, p. 32-33, illustrations 17, 18 et 19, p. 33 à 41./ Emmanuel Poche, Mathyáš Bernard Braun, Sochař českěho baroka a jeho dílna, Odeon, Praha, 1986, p.227. 

 

- Chalet du sculpteur Josef Wagner père (1901-1957) dans la nouvelle Forêt (Nový Les, Kuks). Photo famille Wagner.

- Srubová chata rodiny Wagnerů byla postavena v roce 1935 namalován obraz Útěk do Egygta? V průběhu druhé wálky bylo toto území přičlěneno k Sudetům a chata byla zdemolována. Nakonec bylapo roce 1953 zbourána.

Le chalet en rondins de la famille Wagner a été construit en 1935, près du rocher dit de la Fuite en Égypte, sur lequel Petr Johannes Brandl (1668-1735) avait peint le tableau représentant la Fuite de la Sainte Famille. Pendant la Seconde Guerre, cette zone a été annexée par les Sudètes et le chalet a été démoli. Ce qui en restait a finalement été rasé après 1953.

Cf. Jiří Kaše et Petr Kotlík, Braunův Betlém, drama krajiny umění v proměnách času, Paseka, Praha Litomšl, 1999, ISBN 80-7185-233-3, p. 132 à 133, photo du chalet. p.153.
« Notre père a travaillé ici sur sa plus belle sculpture, le Torse allongé, ainsi que sur la Poésie, une sculpture dédiée à tous les poètes, pour laquelle il a reçu le Grand Prix  de Sculpture de l'Exposition universelle de 1937 à Paris, un prix qui lui a été décerné par les plus grands sculpteurs français de l'époque, Maillol et Despiau. C'était aussi en hommage à ce Bethléem.
Tout le monde est venu ici, tous les les gens de Mánes : Emil Filla, Josef Sudek, František Tichý, toute la pléiade de Mánes. Plus tard, il y eut aussi Ilya Erhenbourg, Fernand Léger, Tristan Tzara et d'autre amis personnels de mon père, qui sont venus le visiter ici. [...]
Avec le déclenchement de la Guerre d'Espagne, ce fut la première catastrophe pour cette génération. Et la deuxième, ce fut les Accords de Munich, puis, brusquement, l'occupation de toute cette région...
Les Allemands ont détruit le chalet et laissé sur la porte cette inscription : "Ici vivait un chien de Tchèque !" »
Cf. Josef Wagner,  Můj Parthenon jsou Holešovice (Mon Parthénon, c’est Holešovice), film documentaire de Rudolf Adler, 61 mn, České Televize, 1997.
        

- Josef Wagner assis sur un banc, près de l'endroit où se trouvait le chalet de son père. Bethléem de Braun (Nový Les), Kuks. Photo L. Mossot, 1999.